Vos questions
Questions fréquentes de parents
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Je trouve qu’il y a de plus en plus de cas d’autisme ?
L’augmentation d’enfants autistes est probablement à rechercher dans une combinaison entre une détection précoce, une croissance du nombre de professionnels capables de poser ce diagnostic de manière fiable et, une augmentation réelle du nombre de cas d’autisme.Un enfant ne devient pas autiste mais vient au monde avec ce trouble. L’éducation et la qualité des relations parents-enfants n’ont rien à voir dans la survenue de l’ autisme.
A quel âge peut-on diagnostiquer l’autisme?
Vu la variabilité de l’expression de ce trouble, il est parfois difficile de repérer précocement les premiers signes. Les toutes premières observations des signes précoces d’autisme peuvent se faire après la première année notamment grâce au test M-CHAT et un diagnostic fiable d’autisme peut-être posé dès l’âge de 2 ans.
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Filles, garçons, quelle proportion ?
La proportion filles/garçons est de 4 garçons pour 1 fille, on ne sait pas encore exactement pourquoi.
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Comment diagnostique-t-on l’autisme ?
Il n’existe pas de test médical (marqueur biologiques spécifique)pour diagnostiquer l’autisme. Aujourd’hui, le diagnostic est encore clinique: un diagnostic précis doit être fondé sur l’observation des niveaux de communication, de comportement et de développement de l’enfant. Différents tests médicaux doivent être réalisés pour exclure ou identifier d’autres causes qui pourraient expliquer, par exemple, l’absence de babillage vers 12 mois ou le manque d’intérêt pour les relations sociales. Les caractéristiques de l’autisme pouvant fortement varier, le diagnostic est très difficile à poser pour les praticiens non formés ou peu sensibilisés à l’autisme. Très souvent, celui-ci est posé trop tardivement, ce qui est dommageable plus tôt sera donné le diagnostic, plus grandes seront les chances d’amélioration. Actuellement, un dépistage précoce est possible avant l’âge de 2 ans. En France, il existe encore de nombreux médecins et psychiatres qui sont réticents à donner un diagnostic et qui utilisent encore d’anciennes classifications en termes de psychose ou de dysharmonie. Ces diagnostics ne devraient plus exister.
Le diagnostic doit être posé à partir de grilles et outils préconisés par les instances officielles :
Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles intitulé Autisme et autres troubles envahissant du développement: interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent (mars 2012) de l’ANSEM et l’ HAS
http://www.anesm.sante.gouv.fr http://www.has-sante.fr
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Quelles sont les causes de l’autisme ?
Les causes de l’autisme n’ont pas été clairement élucidées à ce jour mais la recherche s’enrichit de connaissances nouvelles. On sait que l’autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s’organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n’est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral fait que la personne autiste a des difficultés dans différents domaines (d’où le terme de troubles « envahissants ») de son développement. Les causes de cette désorganisation sont à rechercher dans le domaine de la génétique on a trouvé de nombreux défauts sur de nombreux gènes .
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Peut-on guérir l’autisme ?
En l’état actuel de la science, on ne peut pas guérir l’autisme. Toutefois, beaucoup de progrès peuvent être atteints grâce à un accompagnement précoce et à une prise en charge spécifiquement adaptée, quel que soit l’âge et le niveau de la personne. A tout âge, toute personne autiste peut apprendre mais elle n’apprendra jamais de la même manière que les gens ordinaires. C’est pourquoi la méthode d’apprentissage doit être adaptée à chaque personne. Le niveau de compréhension le rythme d’apprentissage et les besoins individuels variant considérablement, les stratégies d’apprentissage doivent s’adapter à chaque personne. S’il est vrai qu’on ne peut pas guérir de l’autisme il est faux de prétendre que les personnes autistes ne peuvent pas évoluer favorablement. Même si la personne reste atteinte d’autisme sa situation de handicap peut être considérablement réduite grâce à un environnement éducatif adapté. Le recours aux médicaments ne devrait jamais remplacer les mesures éducatives. Les personnes autistes n’apprennent pas spontanément. Tous les apprentissages doivent être entrainées et répétées.
Les personnes autistes ont besoin d’être aidées et ce tout au long de leur vie.